Terres d'exil
Il était une fois ... Oman
IL ETAIT UNE FOIS... OMAN |
Superficie : 309,500 km². D'abord, je dirais le marché aux chèvres qui se tient à Nizwa tous les vendredis matins. Dans une profusion de couleurs et un brouhaha assourdissant, on y voit les Bédouines négocier le prix des bêtes et les notables portant fièrement le khanjar, poignard traditionnel. Ensuite, ne manquez surtout pas un combat de taureaux !Mais attention : rien à voir dans ce spectacle avec la barbarie dégradante des corridas espagnoles, où un homme armé affronte sans gloire un animal affaibli. Il faut savoir que le Sultan interdit la maltraitance des animaux, et que la nature à Oman est méticuleusement protégée, avec la création de nombreuses réserves naturelles, l'interdiction absolue de la chasse (y compris aux papillons), la protection des espèces menacées et la réintroduction d'espèces indigènes disparues. Les collectionneurs de coquillages peuvent toutefois s'adonner en toute liberté à leur passion sur les immenses plages... à condition de ne ramasser que les coquillages morts. C'est pourquoi ici s'affrontent en tête à tête et loyalement deux taureaux de force égale, du même âge et du même poids. Chacun a une patte attachée à une corde tenue par des hommes qui la tirent si besoin est pour séparer les combattants en cas d'excès de violence. Toutes les précautions sont prises pour éviter la moindre effusion de sang et, en cas d'accident, des soigneurs interviennent aussitôt pour soigner la victime. Enfin, allez un matin au marché aux poissons de Muttrah. Vous y découvrirez la vie d'une petite ville entièrement rythmée par l'arrivage des barques, le déchargement de poissons aux couleurs lumineuses, et toute sorte de petits métiers qui gravitent autour de la mer. Au marché de Muttrah, je me suis fait beaucoup d'amis... et, après une longue période d'apprivoisement, devenu photographe agréé par les pêcheurs ! (1) Pour plus de détails, lire la conclusion de « Qui a peur de Loïc Le Ribault ? » |
Oman
Mise à jour le Mardi, 25 Mars 2014 12:09 Écrit par Administrator Lundi, 01 Août 2011 21:35
Remise à jour du 20/03/2007
Nous venons de mettre en ligne de nouvelles photos dans la section "Terres d'exil" :
Il s'agit de photos d'Oman. Un article de Loïc Le Ribault accompagne ces magnifiques images commentées.
Dans la partie "actualité" du site, vous découvrirez de nombreuses informations nouvelles concernant le G5 dans le monde.
Une question à propos des conservateurs et du G5 a été publiée dans la section "Questions fréquentes".
Terres d`exil
LES MIGRANTS |
A travers mon livre, beaucoup de lecteurs ont découvert le nom de pays dont ils ignoraient l'existence ou ne situaient pas bien. Ils m'ont demandé à quoi ressemblaient ces contrées plus ou moins lointaines et de diffuser sur mon site les photographies des lieux et des personnes qui m'y avaient le plus marqué et que je cite dans mon ouvrage. Voici donc un court voyage illustré dans mes terres d'exil. Je dédie ces quelques photographies à tous les migrants anonymes, mes compagnons inconnus qui marchent vers l'inconnu au moment même où j'écris. Selon les définitions classiques, je suis depuis mars 1996 un émigré français immigré à Antigua, puis en Belgique, à Jersey, en Irlande et en Suisse avant d'émigrer enfin à Oman. Où donc finirai-je ma vie en paix, un jour ? Pas drôle, d'être migrant... Le cinéaste mauritanien Abderrahmane Sissako (1) souligne bien combien la géographie est peu importante pour les migrants. Il y voit d'ailleurs la source d'un profond malentendu avec les Occidentaux : « D'un côté, en Occident, on a l'impression que l'immigration est une ruée massive, irréductible ; de l'autre, c'est un individu qui part, avec ses rêves et son courage. Le vrai parcours, ce sont les exilés anonymes. Le seul monument sur lequel j'irais me recueillir, ce serait, comme vous avez celui du soldat inconnu, un monument à l'exilé anonyme. » (1) Le Monde, 21 mai 2002 |
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