Christian Cotten

CHRISTIAN COTTEN : Gourou autoproclamé du G5


Je croyais que Christian Cotten était un ami : 
n’avait-il pas rédigé la préface de la première édition de mon livre ?

Aussi, quand à la fin 2005, il me demanda l’autorisation d’utiliser mon nom pour diffuser en France du G5 produit en Espagne, est-ce avec plaisir que j’acceptai.

Ce fut une grosse erreur : dès le début, Christian Cotten se révéla être un redoutable graphomane, inondant de missives comminatoires la société espagnole et moi-même, mégotant sur les prix et critiquant systématiquement le travail de l’équipe.

Enfin, il m’informa de sa « décision de mener désormais la barque du G5 », qu’il considérait « partir à la dérive ». Cotten s’autoproclamait tout simplement Grand Gourou du G5 !

Je considérai alors que les limites étaient franchies et priai Cotten de retourner à son cher parti politique en oubliant définitivement le G5.
C’était mal le connaître : Cotten est têtu.

Mais aussi malhonnête.

D’abord, il m’emprunta 2.500 € pour régler son loyer.

Puis il s’en fut.

Mais pas les mains vides : après avoir volé le fichier des consommateurs de G5 que j’avais confié à l’Association Internationale des Amis de Loïc Le Ribault !

Ensuite, tout simplement, il s’associa avec Luc Verardo, dont il savait pourtant pertinemment qu’il me spoliait depuis deux ans.

Dans la foulée, Christian Cotten ouvrit un site internet sur lequel il reproduisit froidement tout le contenu de ma plaquette sur l’historique et les applications du G5. Evidemment sans la moindre autorisation de ma part.

Mais ces ignominies ne suffisaient pas encore à Cotten, il lui fallait aussi me salir : aux consommateurs de G5 scandalisés par son attitude et qui protestaient, il adressa des messages dont voici quelques extraits (c’est moi qui surligne certains passages révélateurs) :

« LLR ment à tout le monde depuis des mois, c’est sa pathologie à lui, ce qui n’enlève rien à son intelligence. (…) Le G5 n’est pas à LLR : LLR a participé comme beaucoup d’autres scientifiques à la mise au point et ensuite, il a su en faire une excellente promotion. Mais la production du G5 ne lui appartient en aucune façon. (…) Il y a eu beaucoup de mensonges et juste, maintenant, c’est fini, c’est tout. »

Oui, vous avez bien lu : je suis un menteur pathologique, le G5 ne m’appartient nullement puisque je ne suis qu’un de ses multiples co-inventeurs, mon rôle s’est limité à celui d’un excellent publiciste, et le Grand Gourou Cotten a décidé que la plaisanterie devait cesser.
La folie (car c’est bien de cela qu’il s’agit) du pauvre homme s’aggrava ensuite jour après jour, puisque le 5 janvier 2006 il osait écrire :

« Le G5 a besoin de paix : aucune tentative de médiation ou négociation n’a abouti depuis des mois, pour apaiser ce conflit, qui nuit à tout le monde. J’ai jugé, en conscience, qu’il était de mon devoir d’agir pour provoquer les nécessaires changements vers l’apaisement ; c’est la raison pour laquelle je me suis rapproché de Luc Vérardo, avant d’ouvrir le site www.silicium-organique.net.

Tout bon thérapeute systémique sait bien combien il est utile de savoir faire alliance avec chaque membre d’un système en souffrance et, alternativement, trahir chacun à d’autres moments ou endroits, pour faire progresser tout le monde vers la paix et l’harmonie dans les relations.
Il est très clair à ce jour que c’est la (sic) laboratoire d’Irlande qui satisfait le plus clairement mes valeurs personnelles, en matière d’éthique de l’entreprise et en tant que thérapeute : je connais trop l’importance des résonances énergétiques pour faire un autre choix. Le G5 produit en Irlande l’est, à ce jour, dans la paix et l’amour.
»

Etrange éthique que celle d’un individu qui entre en quelque sorte chez moi par effraction, décide de régenter ma vie et mes affaires, prétend parler en mon nom, décide d’exploiter mon invention, s’adresse à mes correspondants grâce à mon fichier (volé…), utilise sur son site mes documents et enfin s’arroge le droit de me donner des leçons ! Et tout cela, comme il ose l’avouer, à grands coups de trahisons…

Cotten, dans une série de messages délirants, tenta bien sûr de justifier l’inexcusable.

Jusqu’à avouer enfin la vérité à l’un de mes correspondants le 16 février 2006 à 9h 28 mn :
« (…) Le fait que je m’occupe du G5 repose sur plusieurs choses : un historique et un contexte relationnel, la nécessité pour moi de gagner convenablement de quoi vivre et continuer mon travail politique (…). »

D’où le commentaire de Pierre Lance : « Et bien voilà tout le noeud de l’affaire ! Il n’y a plus qu’à ajouter la formule jésuitique « La fin justifie les moyens » et tout le comportement de M. Christian Cotten devient limpide, de son propre aveu. »


COTTEN EXPERTISÉ

Emilia Masson, scientifique de renom, notamment connue pour ses travaux sur la civilisation des Hittites et pour ses découvertes sur le site protohistorique français de la Vallée des Merveilles (Mont Bego), est aussi réputée pour sa probité intellectuelle et son franc-parler parfois décapant.
Le 4 avril 2006, elle m’a adressé le message suivant :

« Cher Loïc,
Seriez-vous prêt à m’accorder la faveur que de toute évidence Christian Cotten semble me refuser ? Comme nous en avions convenu, j’ai envoyé à Cotten la série de réflexions, ci-jointe, que m’inspirent certains de ses écrits. Ceci afin qu’il les diffuse sur son site car il ne s’agit point de polémique. Son silence me laissant sur une impression négative, je me tourne vers vous : si vous jugez les lignes qui suivent dignes d’intérêt et dignes d’être rendues publiques, je vous saurais gré de les diffuser sur votre propre site.
En vous remerciant par avance et avec mes salutations amicales.
Emilia Masson »

Voici donc ci-dessous le texte intégral qu’Emilia Masson a adressé à Cotten à la mi-mars 2006 :

« Monsieur,
Suite à notre conversation téléphonique du 3 mars dernier, je vous envoie, comme annoncé, les réflexions suivantes en vous remerciant par avance de bien vouloir les publier sur votre site. Ceci dans la mesure où il ne s’agit pas de « polémique » qu’à juste titre vous cherchez à éviter mais d’une analyse de certains de vos écrits. Analyse faite par la scientifique que je suis et qui a, me semble-t-il, une longue expérience des rédactions, qu’il s’agisse de leur compositions ou de leurs interprétations. Bref, une habituée qui, parallèlement à la lecture d’un texte, capte son infra-discours, saisit ses non-dits entre les lignes et parfois décode ses sous-entendus.
Vos pamphlets politiques, la série du « petit Nicolas » en particulier, m’avaient déjà laissée sur l’impression que vous vous livrez au jeu d’un Don Quichotte de la société politique française.
Un Don Quichotte qui dévoile, bien involontairement, son souci premier : se prouver à lui-même et ensuite à d’autres. Ceci dans la mesure où il doit se sentir au fond de lui-même comme un raté.
Vos écrits concernant le G 5 et sa diffusion font preuve d’un état d’esprit analogue mais, me semble-t-il, encore plus condamnable. Car, à tort ou à raison, votre lecteur ou lectrice est gagné(e) par l’impression que l’appât de gain n’est pas étranger à vos motivations ni à vos agissements.
De manière plutôt surprenante pour un psychologue, voire psychanalyste, vous vous improvisez spécialiste en matière du G5 et proférez ainsi des avis avec une autorité qui dépasserait sans doute même le découvreur de ce produit si bénéfique pour l’homme.
Après avoir formulé vos jugements de « spécialiste » au sujet de cette « potion magique » en oubliant qu’il existe aussi un gel  « magique » vous passez aux arbitrages. Ce faisant, vous frisez, je le crains, un culot d’acier !
Moi, je, Moi, je et Moi, je… Après avoir chanté des louanges de Loïc Le Ribault, inventeur du G5, vous le passez au crible sous prétexte de « rester cohérent avec vos valeurs profondes ». Vous vous érigez en « médiateur  ou négociateur » estimant qu’il était « de votre devoir » d’intervenir dans les affaires qui pourtant ne vous regardent d’aucune manière. Continuant crescendo, vous condamnez les nouvelles créations de LLR, par définition seul capable de contrôler la bonne fabrication du G5, pour affirmer que « c’est la (sic !) laboratoire d’Irlande qui satisfait le plus clairement vos valeurs personnelles » ! Ici, votre lecteur reste sur sa faim : on aimerait connaître la nature des dites valeurs ! On sait néanmoins que LLR s’est retiré de ce laboratoire et qu’ il ne contrôle plus sa bonne marche. Mais qu’importe, du moment où vous avez la certitude que c’est le meilleur.
Toutes ces affirmations ad hoc sont, je le crains, à l’image du besoin de se mettre en avant qu’éprouve un homme se sentant échoué dans la marginalité… Quant au soutien – démesuré au point d’atteindre le ridicule – que vous portez au laboratoire d’Irlande et à Luc Vérardo, ancien associé de LLR, il laisse votre lecteur sur l’impression fâcheuse que le dit ex-associé était prêt à payer cher un porte-parole.
Au cas où vous ne seriez pas d’accord de publier les réflexion ci-dessus sur votre site, réflexions formulées avec la prudence qui se doit car elles n’engagent que ma personne, je vous prie de me le faire savoir par écrit. Aussi, je chercherai une autre tribune.
Je vous prie de trouver ici mes salutations les meilleures.

Signé : Emilia Masson »

Je ne suis guère étonné, moi, que Christian Cotten refuse de publier ce message d’Emilia Masson sur son site…

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