Rappels sur l’Ionocinèse et le G5

Des confusions, voire des « erreurs » ou une désinformation délibérée, ne cessent de courir depuis quelques temps au sujet de deux produits qui suscitent de plus en plus d’intérêt…ou de convoitise. Il devient donc urgent qu’une mise au point rigoureuse soit effectuée par ceux qui – auteurs et propriétaires indiscutables des produits – sont les seuls à pouvoir en parler de façon pertinente et crédible. Rappelons donc en quelques mots leur histoire.

L’Ionocinèse a été imaginée et ainsi nommée par le Professeur, Docteur ès Sciences Physiques, Jacques BRETON, de l’Université de Bordeaux-Sciences, suite à ses travaux en Electronique des circuits et en Biophysique cellulaire, et à la création qui en est résultée d’un appareillage électronique nouveau et original couvert par la délivrance de Brevets internationaux. Le produit était conçu en vue d’intervenir sur des pathologies dégénératives graves dans lesquelles le contexte électro-ionique membranaire est en cause.

Cette appellation nouvelle a été présentée en particulier en 1961 à l’Académie des Sciences de Paris, lors de la publication des premiers résultats obtenus avec l’appareil précité, dans le cas des pathologies cardio-vasculaires, et en 1962 lors des Assises Internationales de la Recherche et de l’Invention, à Turin en Italie, auxquelles le Pr. Breton avait été invité à participer et présenter ses travaux et les résultats de la mise en ouvre de la technique nouvelle. Les premières applications avaient été effectuées en étroite collaboration avec le Dr.G.R. Rager†, Cardiologue à Bordeaux, et se sont poursuivies, toujours avec le même exceptionnel succès, avec Dr. Rager et avec le Dr. R. CLAUZEL, Cardiologue à Béziers. Elles ont pris fin après le traitement de plus de cinq Mille patients, à la suite du décès du Dr. Rager et du départ en retraite du Dr. Clauzel. Bien entendu, de nouveaux travaux sont en préparation, suite à la réalisation d’une version nouvelle de l’appareil, équipée de cartes électroniques de la dernière génération et de dispositifs avancés de contrôle et sécurité, ensemble conforme à toutes les exigences et règles de la CEE.

Le G5 ou Monoméhyl-silane-triol est l’aboutissement des Travaux de Norbert DUFFAUT †, Chimiste, Chercheur au CNRS, spécialiste de la chimie du Silicium, créateur de la première molécule organosiliciée susceptible d’applications thérapeutiques, le triméthylsilanol appelé DNR. De nombreuses années de recherche, puis la collaboration avec le Docteur ès Sciences Loïc Le RIBAULT, aboutissaient à la mise au point du composé le plus avancé et le plus efficace nommé G5. Les propriétés très particulières de la nouvelle molécule, résultant de sa composition et de sa conformation, en font un puissant moyen d’intervention contre de nombreuses pathologies, avec pour avantage accessoire mais décisif la totale innocuité constatée lors d’utilisations intensives ou prolongées. Le Dr. Le Ribault est parvenu en particulier à préparer la dernière version du G5 sous une forme buvable qui en étend largement la facilité d’emploi, mais également les indications et l’efficacité, l’utilisation habituelle sous forme d’onctions ou de massages avec le gel devant être évidemment poursuivies pour le plus grand bénéfice de la personne.

Si l’ionocinèse paraît simple dans son principe et sa mise en œuvre, ses fondements sont d’une extrême complexité, et les « explications » proposées par quelques praticiens désirant à tout prix faire figure de spécialistes sont d’une navrante indigence et trahissent une parfaite incompétence en cette matière. Ce que le Pr. BRETON a nommé – sous la forme d’un raccourci commode mais hélas peu explicite- « Ionocinèse » pèse du poids très lourd de la Physique la plus fondamentale, de la Physique Quantique, de l’Electrodynamique des membranes vivantes et des raffinements de l’Electronique des circuits. C’est dire combien il peut être naïf et prétentieux voire malhonnête de vouloir aborder un tel sujet hors de toute forte connaissance préalable des quatre matières qui en sont la trame.

C’est malheureusement aujourd’hui le cas des « praticiens » de l’ionocinèse, avec les conséquences regrettables que cela peut comporter, en particulier lorsque ces praticiens, étrangement atteints d’amnésie, « oublient » de citer les auteurs et leurs travaux ou mieux encore s’attribuent sans le moindre scrupule la paternité des idées…et des produits !

Comment alors gérer cette situation dans le cas du G5 ?

En fait il n’est nullement nécessaire de subordonner l’usage du G5 à l’utilisation d’une ionocinèse peu ou pas maîtrisée. Selon nos « spécialistes », cette dernière serait supposée susceptible de « faciliter » le transport de la molécule vers les organes concernés. Cette assertion pourra n’être au mieux qu’en partie vraie: en solution aqueuse, la molécule de G5 est faiblement ionisée et la partie active responsable porte une charge nette négative; il conviendrait donc d’imprégner l’électrode négative seule du produit afin d’en assurer le transport. Malheureusement, le G5 est un « mauvais » électrolyte (faible constante d’ionisation) et le difficile passage du courant a toutes chances d’entraîner de forts désagréments. Comme il se trouve par ailleurs – exquis paradoxe ! – que le G5 dispose d’une exceptionnelle capacité à franchir la barrière cutanée, il sera infiniment plus simple – et aussi efficace – de l’utiliser en onctions ou en compresses, en particulier bien entendu lorsque la région du corps concernée rend difficile, voire impossible, l’installation d’électrodes.

Ceci ne remet nullement en cause les qualités d’une Ionocinèse réellement « contrôlée », mais évitera assurément bien des problèmes à l’usager, dans toute la mesure où celui-ci ne peut – pour de strictes raisons de sécurité et de disponibilité – disposer de l’appareillage indispensable. Le G5 constituera alors un excellent substitut et une excellente première approche du problème, faits d’expérience sans cesse confirmés.

Juillet 2006,

Professeur Docteur J.BRETON
Ex Vice-Président de l’Université de Bordeaux Sciences

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